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Un gaou à Tana

Un gaou à Tana
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2 mai 2013

Adieu

Je n'ai plus d'inspiration pour ce blog malgré une terrible envie d'écrire. Ce que j'ai abordé ici correspond à une certaine période de ma vie et le fossé qui s'est creusé entre ce que j'ai à l'époque écrit et ce que je vis aujourd'hui est tellement grand que je ne parviens pas à faire le lien.

Alors...

 

ADIEU

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18 septembre 2011

Music is life

Comment reprendre un blog contraint au standby pendant plusieurs mois du fait d'une connexion Internet instable alors que tant de choses se sont passées depuis et que mon vécu dans ce beau pays, mon regard, mes perceptions, mes optinions n'ont eu de cesse d'évoluer?

Peut-être en ne s'arrêtant pas sur toutes les étapes de cette évolution, en en reprenant de but en blanc la rédaction sur ce qui m'inspire aujourd'hui.

Après des vacances d'été sans grande surprise en France, même si j'ai eu le plaisir de retrouver mes amis ouest-africains, ce qui m'a bien ressourcé, le retour sur Tana a fini par vraiment se faire attendre. Aujourd'hui, je suis vraiment heureux d'être revenu chez moi. Oui, je me sens bien et je me sens chez moi dans cette ville grouillante de vie. Je relisais ce post et j'apprécie de poser mon regard sur le chemin parcouru depuis, par moi, par ma famille.

A notre arrivée en 2010, il était 10h30 du matin et les enfants étaient comme bâillonés par les images qu'ils apercevaient de l'autre côté de la fenêtre. En 2011, nous sommes arrivés à 23h et ils étaient comme ranimés et émettaient des commentaires plus enthousiastes les uns que les autres :"elles m'avaient manqué toutes ces belles maisons sur le bord de la route..." "Oh regardez, le croissant de lune est en dessous ici...", "Aah, on est enfin rentrés..."

Assurés, rassurés, heureux, nous reprenons place dans notre pays d'accueil et l'embrassons à coeur ouvert.

Au mois de mai, j'ai eu la chance d'enregistrer une chanson en studio et de rencontrer beaucoup de gens, des musiciens essentiellement. J'en avais rencontré d'autres tout au long de l'année. Aujourd'hui ces rencontres débouchent sur la mise en place d'une structure musicale qui je l'espère nous apportera de beaux moments.

La rencontre avec des musiciens malgaches fut une porte d'entrée unique qui m'a permis d'établir et d'entretenir des relations très simples, saines et, finalement, éloignées des préoccupations "vazaha/non-vazaha". Biensûr il y eu une déception ou deux, mais je me considère aujourd'hui privilégié et chanceux de pouvoir mettre au profit de rencontres ce petit atout que j'ai apporté ici avec moi : la pratique d'un instrument de musique.

Je ne parviens pas à ne serait-ce qu'imaginer comment on peut s'expatrier à 12 000 km de son pays pendant 5 ou 6 ans et se retrouver au terme de son séjour sans avoir vraiment rencontré et fréquenter des personnes du pays d'accueil. Jouir d'un statut d'expatrié, rentrer en France toutes les 6 semaines, ne fréquenter que des "gens avec qui on peut parler" et conclure que tout est plus beau dans le meilleur des mondes. Il est vrai qu'à défaut d'activités sociales qui impliquent une production collective (sport, musique... ), les occasions de se rencontrer en dehors du milieu professionnel se font rares. Et les relations sur le lieu de travail souvent sous-tendues par la crainte d'une possible perte d'emploi, en cas de malentendu, qui se manifeste par une retenue et une mise à distance de l'étranger expatrié et limite la possibilité d'entretenir des relations très simples, saines et, finalement, éloignées des préoccupations "vazaha/non-vazaha". Il ne s'agit pas ici d'analyse mais de ressentis et d'impressions.

D'où le privilège qui est le miens aujourd'hui de pouvoir partager de vrais moments d'authenticité avec des frères malgaches, dans cette cour commune où nous répétons et où les enfants nous donnent la force de continuer par leurs sourires, leurs cris et leurs danses autour du studio. Nos premiers fans! Héhéhéhé, ouais, MUSIC IS LIFE!

 

2 mai 2011

Finally!

Après de nombreux mois de problèmes de connexion importants, je parviens à nouveau à me connecter. Ne perd donc pas patience l'ami, j'ai plusieurs articles sur le feu. Take care et merci de ta fidélité.

12 février 2011

Around the blue

Au cours de ce voyage à Nosy Be, j'ai particulièrement été ébloui par la splendeur des îles autour. Nosy Komba et Nosy Tanikely où j'ai découvert les joies du snorkling et eu le privilège de voir planer devant une tortue de mer, majestueuse, pleine de grâce et d'élégance. Un moment vécu qui te fait revenir sur la plage et te confronte à ce vide qu'impose parfois la force d'une émotion, d'une rencontre avec le Beau mise en en face de la pauvreté de ton vocabulaire. Tu tournes en rond pour décrire ce que rien ne peut réellement décrire et donc tu te retrouves ému, empli d'un bonheur immense et frustré de ne pouvoir le partager vraiment.

Pour une description simple, je ferai simple, 30 minutes de bateau, un ravissement pour les yeux, un poisson braisé sur la plage, une vue qu'on voit habituellement sur des cartes postales, un retour en bateau, et une noix de coco fraîche pour terminer de t'achever. Peu de mots pour ce posts. Quelques photos et une bande son que j'avais en tête tout au long de ce moment magique.

*.problème de bande passante, bientôt toutes les photos dispos.

27 janvier 2011

Nosy Be Good

A l'approche des futures vacances, je sursaute au réveil à l'idée de ne pas avoir encore partagé avec toi la douceur de ce moment.

Vacances de Noël à Nosy Be.

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Le trajet se fera en avion cette fois. Une paresse que je surmonterai certainement la prochaine fois, histoire de traverser ce pays et de couler dans ses veines en quête de découverte et de rencontres. Une spéciale dédicace à Air Madagascar pour commencer : Aéroport facile et sans histoires, avion à l'heure, en dépit des légendes qui accompagnent cette petite compagnie. Le seul hic, le sol de l'avion qui chauffe. Mais vraiment, un appareil photo en a pâti.

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Nosy Be est une petite île au Nord de Madagascar, à 1h30 d'avion de Tana. On peut en faire le tour en voiture en 2 ou 3 heures.  Hell-ville (dont le nom n'a rien à voir avec l'enfer, mais fait référence à un colon du nom de Hell) est la première ville que nous croisons en sortant de l'aéroport. Un arrêt au marché pour faire le plein de victuailles nous donne tout de suite le ton.

A la différence de Tana, les prix sont affichés sur les produits (et non sur le front des clients), les vendeuses et vendeurs d'une grande sympathie. On sent une certaine légèreté et un accueil très chaleureux. A 7km de là, nous traversons rapidement la ville d'Ambatoloaka (prononcer ambatoulouk) où sont concentrés les bars, boîtes de nuits, restaurants (dont le fameux Maki Do!) et clubs de plongée/jet/voile. Ville nocturne.

Beaucoup de vazahas sont posés là et les "couples" mixtes se montrent au grand jour, simplement, je dirais même respectueusement, loin du côté glauque que l'on peut ressentir un dimanche après-midi au Glacier de Tana. La présence de tous ces vazahas gêne beaucoup une autre catégorie de vazahas, qui se disent plus "authentiques", considérant Nosy Be comme une ïle à touristes. Pour ma part, j'aime bien. Depuis l'arrêt en 2004 des activités de la rhumerie d'état, Dzamadzar (à ne pas confondre avec DzamaNdzar, une ville de Nosy Be), poumon économique de l'île, le tourisme et les produits alimentaires restent la seule ressource économique de l'île. Je n'ai pas fait de recherches, c'est un taxi qui me l'a raconté. Il nous a montré les anciennes maisons des cadres de l'entreprise, dont ils ont hérité au moment de la fermeture, pour toute compensation.

Donc heureusement que régulièrement dans l'année, les touristes affluent sur cette île aux eaux turquoises pour y apporter leurs grains d'Ariary et d'Euros (oui tous les restos quasiment acceptent les euros).

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Nous avons opté pour l'option location de maison. Superbe baraque, confortable et bien équipée (la clim' dans les chambres n'est plus un luxe à partir d'un certain nombre de degrés, tout du moins quand on peut se la payer...). Le jardin, immense avec vue sur la mer, cède une partie de sa pelouse au sable de la plage. Les cocotiers nous régalent de leurs noix pendant tout le séjour (penser à les mettre au frais quelques heures avant d'en boire le lait, l'élixir des dieux...) et la mer nous apporte le reste en poissons, via les pêcheurs qui se présentent devant le jardin. Un Paradis sur Terre.

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J'y ai passé un séjour délicieux, où tous les membres de la familles semblent s'être ressourcés de poissons frais, d'odeurs et de nature. Nous ne sommes pas contentés de faire de la voiture et de marcher, nous avons aussi pris le bateau mais ça, c'est pour un autre jour.

*L'album photo complet sera bientôt dispo dans la rubrique My Picasa Albums.

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23 décembre 2010

Bits & Pieces

La perception de la musique que peuvent avoir beaucoup de jeunes malgaches, j'en parlais,  de façon certes un peu dure , n'est en fait pas sans lien ("évidemment!" Diront les mauvaises langues de leur rictus narquois) avec le manque d'ouverture sur le monde propre au phénomène insulaire.

Depuis à peu près deux semaines, j'ai eu l'heur de croiser des musiciens et deux poètes (pour ne pas dire slameurs) malgaches, des jeunes, somme toute engagés, avec qui j'ai pu échangé sur ce thème et qui m'ont apporté par ces discussions des petits bouts de réponse. Pas moins que moi, ces artistes restés en herbes, plutôt contraints de l'être d'ailleurs, sont frustrés de cet immobilisme et m'ont expliqué de leurs mots variés leur vision de la chose.

Effectivement, le défaut de culture musicale internationale trouve en grande partie son origine au niveau des contenus proposés aux auditeurs. D'une part le sentimentalisme et la nostalgie latents poussent beaucoup de gens à ne pas délaisser ou changer ce qu'ils ont pu aimé par le passé et, d'autre part, pour ne pas froisser le pouvoir en place, éviter que ne germe la graine de la révolte dans l'esprit des ces ventres affamés, il paraît plus sage de promouvoir à tous crins la soupe des années 80, et si possible les faces B, les hurlements de canadiennes ou françaises aussi rayonnantes que je puis l'être sur une planche de surf, que de laisser s'exprimer les frustrations ainsi que les questions qui gênent par la voix des enfants du pays. Enfants qui sont de moins en moins dupes depuis l'arrivée d'Internet et des médias divers.

De ce point de vue, Madagascar à finalement pas mal d'avance sur le monde développé. Là où, en Europe, l'aliénation bute (pour combien de temps encore ?) sur le  rock des acquis culturels et des revendications suburbaines héritées notamment des différentes mouvances contre culturelles, l'on peut observer l'efficacité de ce type de procédé sur un peuple sans fondations pérennes à ce niveau-là. Une fête des jeunes du quartier m'a en effet laissé pantois : aucun goût pour la nouveauté qui ne soit pas le fruit d'une major lobotomisante et donc composées des ingrédients connus et sûrs.

De plus, les rares tentatives de productions mal-pensantes, toutes proportions gardées, ont été vraiment cher payées par les valeureux soldats qui s'aventurèrent sur ce champ-là. Carrières étouffées, articles diffamatoires à leur égard, destruction d'une réputation en deux ou trois tours de mains... Quand on sait qu'en plus ici, pour passer à la radio, c'est l'artiste qui paie, de même pour les autres médias, on ne peut que comprendre que les échappatoires se fassent rares et que les velléités soient vite assommées à la vue du chantier.

Mais alors... Et l'espoir dans tout ça?


Il faut que le corps exulte! Fort heureusement, parviennent à se maintenir les regroupements underground, soirées hip-hop et autres sound systems du 67 hectares, notamment.

Là, autour d'enceintes mal réglées, la jeunesse ouvre les yeux, le temps d'une soirée, et apprivoise de loin ce monde de demain qui les toise avec défiance et suscite doucement en eux des envies de conquêtes... J'espère pouvoir être témoin de l'un de ces moments forts très bientôt et vérifier si mon imagination en fait trop quand elle fait planer dans mon esprit un air de jazz, dans les années 30, à New York...


MA78
Carrefour du 67

23 décembre 2010

Words

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Quand deux éléphants se battent, ce sont les arbres et l'herbe qui en souffrent...

12 décembre 2010

Wake Up !

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Les tissus relationnels se tissent comme cela est de rigueur lorsque l'on arrive dans un pays étranger, ils se tissent et prennent peu à peu la place à ces éclats visuels qui me touchaient pour m'entraîner vers un quotidien routinier, rythmé par mes heures de travail, mes soirées en famille et les week-ends entre potes, au bord d'une piscine, derrière un barbeuc ou sur des cours de tennis.

Rattrapé par des habitudes sociales fort sympathiques au demeurant, je m'éveil soudain à la lecture de quelques messages de ce blog et réalise à quel point l'on s'habitue finalement à tout. Cela fait plusieurs week-end que je passe en compagnie de couples d'amis, chez les uns, chez les autres, dans un restaurant de la ville ou dans un bar, et je me rends compte ce soir que depuis Mahajanga, je n'ai rien visité autour de Tana. Comme si, à mon tour, j'agissais en oubliant l'endroit où je vis.

Pourtant ce ne sont pas les destinations qui manquent. Pas très loin et réputées pour leur charme, ces régions de la province proche ont échappé à ma curiosité pourtant si vive à mon arrivée.

Je me demande alors si ce besoin de voir autre chose, que je ressentais au début, n'était pas lié à la solitude ressentie après avoir quitté mes proches, comme pour un manque combler. Ou si à l'inverse, c'est le fait de rencontrer des gens bien qui me rappelle à mon appétit des social times. Ou si tout cela n'est finalement que le résultat d'une corrélation simple d'événements.

Du coup, tout de même, j'ai envie de me donner un gros coup de pied dans la face pour m'être à ce point endormi et je compte bien ratrapper ce retard, si retard il y a.

Soon sur ces pages, le fruits de mes nouvelles découvertes. Stay tuned!

10 novembre 2010

We don't play in the same yard

Gopal
Gopal [2010]

J'entends bien des réflexions qui m'étonnent, m'interpellent, m'interrogent sur le raisonnement que l'on tend à vouloir développer et mettre en application dans son quotidien, en dépit du bon sens et des valeurs qui portent ou ont porté les personnes qui les énoncent.

La pauvreté que j'observe autour de moi tous les jours et qui se manifeste de façon évidemment dramatique devant mes yeux me pousse à résister, sans trop d'effort et à ne pas oublier qui je suis et d'où je viens. Ça et là l'on critique tel expat naïf et irresponsable qui paie trop ses personnels, qui, de par sa générosité ou la considération qu'il a de l'argent, pénalise les autres vazahas en faisant flamber le prix de boutiques artisanales, en payant plus un produit qui lui est proposé moins cher par exemple. J'avoue certainement être coupable d'une certaine forme de naïveté mais pardon, quand on gagne ce que l'on gagne en étant expatrié, je ne comprends pas comment l'on peut se plaindre d'acheter un lit en bois précieux fait sur mesure à un prix trois fois moindre que l'on serait prêt à le payer en France (toutes proportions salariales gardées) dans une enseigne "tendance".
Alors que ces enseignes européennes n'ont souvent que le mérite de mettre en valeur des produits d'usine, et quand ils sont handmade, d'en augmenter la valeur parce que soudain, la touche humaine devient importante, nous sommes ici face à des artisans, qui te font les meubles sur mesure, à la sueur de leur front, en bois précieux, et cela dérange le porte-monnaie de ces vazahas ingrats qui bataillent à la limite de la virgule prêt. Acheter un tapis tissé mains, 2mX3m, à 250€ au lieu de 200€ les rend malades. Parce que par rapport au prix où un malgache l'aurait eu, c'est sûr on s'est fait avoir.  Et alors? Ne pourrions-nous pas accepter de payer un "prix vazahas" qui ne fera au final pas grande différence dans notre porte monnaie mais qui changerait tout pour ces artisans ? Ce serait vraiment indécent?

Craquer sur un objet design hors de prix, tout de plastic mais déclaré tendance par les magazines recommandés,  être ainsi en mesure de sortir 150€ pour du vintage remis au goût du jour et hésiter devant un ouvrage fait main, devant nous par des gens qui en vivent vraiment ne nous impose-t-il pas de nous asseoir deux minutes, de rééquilibrer la balance et questionner notre foi dans le commerce équitable par exemple ?

Loin des discours bien-pensants, nous avons l'occasion d'agir modestement et à une échelle infime, mais d'agir pour l'amélioration du quotidien des personnes souvent démunies qui nous entourent. Je ne crois plus que la politique changera les choses, les choses changent parce que le peuple se mobilise et impose. Dans la lutte contre la pauvreté, l'une des solutions souvent proposée est la meilleure répartition des richesses. Cela ne pourrait-il pas commencer par là? Et que l'on ne me parle pas des méfaits de l'assistanat! Tant que la coopération internationale existera, il y aura des gens très bien payés dans ces pays, et oui, pour moi, la meilleure répartition des richesses, elle commence peut-être là.


Je pense qu'on perd vraiment la notion des choses à ne pas garder les yeux et surtout le cœur ouverts à ce qui nous entoure et qu'il convient parfois de se mettre une grosse baffe dans la tête.

To Hell With Poverty - Gang Of Four

4 novembre 2010

Black Star! Yessss!

Le point d'orgue de ces vacances magiques malgré la légère déception liée à Antsanitia fut sans aucun doute pour moi la découverte de ce joyau des plages, de ce maquis qui ne dit pas son nom.

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En direction de l'aéroport de Mahajanga, à peu près 2km avant, nous nous sommes engagés sur une piste qui porte bien son nom, elle, mon dos s'en souvient encore. Après avoir roulé une petite vingtaine de minutes, après avoir dépassé de belles villas de front de mer, j'aperçois une rangée de parasols plantés dans le sable, à 25m de l'eau et 2/3 bicoques entre lesquelles une esplanade face à la mer fait office de parking. Le vert, le jaune et le rouge de la première d'entre elles a éludé d'emblée toute possibilité d'hésitation. On se pose à une table abritée sous la paillote de cette gargote au sol cimenté, une bien-être indescriptible m'envahit, tout particulièrement quand la musique a fait résonner dans mes tympas les basses du fameux album Hail H.I.M de Burning Spear. Heaven!

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Après une séance plage plus que satisfaisante avec des enfants au sourire évocateur, à la peau saline et aux yeux pétillants, je reviens vers le Black Star où m'attendent une Three Horse Beer (THB) bien fraîche, et le "Every Song I Sing" de Jah Cure qui préambule pour moi l'écoute de son bon vieil album Ghetto Life. Zion!

Je colle une bonne vingtaine de minutes, les yeux rivés sur la mer, le cadre, je ressens le Bonheur... C'est alors qu'arrive sur la table le poisson braisé, le riz et sa sauce tomate, on n'est pas au Carlton là, on est au Black Star, mais je t'assure que je n'ai pas mangé meilleur poisson depuis 1997, mon dernier passage à Abidjan. Je pense à Zit' et regrette déjà la distance qui me sépare de cet endroit hors du temps en imaginant qu'il parviendra à poser le pieds sur Tana d'ici quelques semaines.

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J'ai rencontré I-thaï, le boss, au moment de payer, ancien dread de Montpellier, le mec, tout comme moi, a beaucoup marché dans le reggae (chant, dj, sélecteur, radio, sound systems...) et est venu se poser là et le mec, tout comme moi, est natif d'Abidjan où il a grandit. Ceci explique peut-être cela pour le poisson,  en tout cas, très vite , nous étions connectés. Il m'a donné le numéro d'un autre "comme nous" qui est sur Tana. Ce dernier aurait un studio, et agirait activement dans le son... Une piste pour le batteur frustré que je suis?

A suivre...

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